«Se poser, regarder, voir, entrevoir l’extra dans l’ordinaire, l’invisible, l’indicible, un joyeux chaos éclectique, un kaléidoscope onirique…», Sandrine Estrade-Boulet se définit comme une «hallucinartiste».

Cette démarche repose sur la notion de paréidolie, qui consiste à reconnaître des formes familières, dans notre environnement immédiat. Par exemple: voir un visage dans un bout de trottoir, une tige de fleur dans une fissure, une chevelure de personnage dans une touffe d’herbe, un paysage dans l’écorce d’un arbre… A l’heure où il est important que le monde ralentisse,  cette artiste revendique « de prendre le temps de prendre son temps, de s’attarder, observer le monde qui nous entoure, rêver… ».

Ses créations hallucinatoires, assemblage entre photographie, illustration, œuvres digitales et réalisations in situ en milieu urbain, sont autant d’espaces de liberté, d’humour, de poésie, de légèreté, de monde invisible, d’humanisme, et de surréalisme assumés, faits pour «voir plus loin que le bout de son nez».

Sandrine estrade boulet (aka Sand:) est une artiste basée près de Paris-France. Une fois tournée la page bien remplie et accomplie dans la pub (Directrice Artistique chez BETC), elle développe depuis 2009 un univers à la croisée des mondes entre illustrations, street art, et art digital. Ses travaux ont été vus en France, à l’étranger, partagés sur le web à l’international et dans la presse et l’édition (The Guardian, Grazzia, Beaux Arts magazine, 20 Minutes, Mon Quotidien). En 2019, elle a l’honneur de collaborer avec Martin Parr.

Elle développe des projets d’envergures variées avec associations, institutions, festivals, établissements éducatifs et entreprises.